
«Il n’y a pas de raccourci. Il faut aller jusqu’au bout»
https://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Le-danger-d-un-revers-ne-doit-pas–tre-sous-estime-21572305
Il ne faut pas sous-estimer le danger d’un contrecoup dans la lutte contre le coronavirus en Suisse, selon le ministre de la santé Alain Berset. Les Helvètes doivent rester disciplinés, surtout pendant les vacances de Pâques.
«Sans cela, les infections augmenteront à nouveau. Il n’y a pas de raccourci. Nous devons aller jusqu’au bout», assure le conseiller fédéral dans une interview parue samedi dans les publications du groupe de médias CH-Media.
Alain Berset se penche également sur la question controversée au niveau international de savoir s’il est judicieux ou non de porter des masques afin de prévenir les contaminations par le virus. «Bien sûr, tout le monde est autorisé à porter un masque s’il le souhaite», rappelle-t-il. Dans la phase actuelle, les personnes en bonne santé n’ont pas besoin d’en porter un.
«Sans cela, les infections augmenteront à nouveau. Il n’y a pas de raccourci. Nous devons aller jusqu’au bout», assure le conseiller fédéral dans une interview parue samedi dans les publications du groupe de médias CH-Media.
Alain Berset se penche également sur la question controversée au niveau international de savoir s’il est judicieux ou non de porter des masques afin de prévenir les contaminations par le virus. «Bien sûr, tout le monde est autorisé à porter un masque s’il le souhaite», rappelle-t-il. Dans la phase actuelle, les personnes en bonne santé n’ont pas besoin d’en porter un.
Un plan de détente
Les connaissances scientifiques sur le virus ont fait d’énormes progrès, poursuit le Fribourgeois. Ce qui influence également la question de savoir si et quand les masques peuvent être utiles.
«Je n’exclus pas la possibilité qu’en assouplissant les règles, nous puissions recommander un masque dans certaines situations», fait remarquer Alain Berset. Et d’informer que le Conseil fédéral travaille à Pâques et dans les prochains jours sur un éventuel plan de détente, qui comprendrait des mesures de protection.
Tests d’immunité
Le contrôle de l’immunité des personnes constituera une démarche importante à l’avenir. Des tests sérologiques sont nécessaires pour connaître le degré d’immunisation de la population helvétique. Actuellement, plus de 24’000 personnes ont été testées positives.
Le nombre de résidents atteints du virus serait toutefois nettement plus élevé. Une étude internationale l’estime entre 200’000 et 250’000. «Nous pouvons freiner la propagation du virus» et empêcher de nouvelles chaînes de contagion, ajoute le conseiller fédéral.
Tant qu’il n’y aura pas de vaccin, la maladie ne disparaîtra pas, insiste Alain Berset. Selon les connaissances actuelles, elle continuera à se propager jusqu’à ce qu’environ deux tiers de la population soit immunisée. Cela représenterait environ 6 millions de personnes dans le pays. La Suisse en est encore loin.
(nxp/ats)